Consommé depuis des siècles par les
populations indigènes, le rooibos ("buisson rouge" en Afrikaans) est
une plante endémique sauvage de la famille de l'acacia qui ne pousse qu'en
l'Afrique du Sud, sur les hauts plateaux de Cederberg au nord-ouest du Cap.
Bien que des essais de culture aient été tentés dans d'autres régions du monde aux climats comparables, seules les terres arides et balayées par les vents de cette région semblent en mesure d'accueillir l'éclosion de cet arbuste aux fines fleurs jaunes.
Traditionnellement, les feuilles du rooibos sont fermentées et séchées au soleil avant d'être consommées sous forme d'infusions. Sa douceur et son léger goût de noisette en font une boisson fort appréciée en Afrique du Sud où on le boit souvent avec du lait et du sucre, ou alors associé à des saveurs fruitées ou épicées.
Bien que ses propriétés n'aient pas été cliniquement prouvées, on prête au rooibos de nombreuses vertus médicinales depuis la cure de l'asthme, des allergies, à celle de l'insomnie, des coliques ou de l'eczéma. Ce que la science nous a par contre enseigné de l'étude de cette plante emblématique de l'Afrique du Sud, c'est sa richesse en antioxydants et sa forte teneur en polyphénols, raison pour laquelle il est aussi aujourd'hui utilisé dans l'industrie cosmétique pour la fabrication de soins nourrissants.
Dans les années 1930, les fermiers blancs ont développé la culture de cette plante pour répondre aux besoins en Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, en Europe. Pendant l'apartheid, un conseil du rooibos est institué pour soutenir la commercialisation de ce produit nouveau, dont la culture est interdite aux descendants des peuples indigènes exclus et marginalisés sur leurs territoires ancestraux. Victimes de discrimination à cause de leur couleur de peau, ces populations ont été tenues à l'écart de toutes perspectives de développement pendant toute la période coloniale et durant l'apartheid.
Bien que des essais de culture aient été tentés dans d'autres régions du monde aux climats comparables, seules les terres arides et balayées par les vents de cette région semblent en mesure d'accueillir l'éclosion de cet arbuste aux fines fleurs jaunes.
Traditionnellement, les feuilles du rooibos sont fermentées et séchées au soleil avant d'être consommées sous forme d'infusions. Sa douceur et son léger goût de noisette en font une boisson fort appréciée en Afrique du Sud où on le boit souvent avec du lait et du sucre, ou alors associé à des saveurs fruitées ou épicées.
Bien que ses propriétés n'aient pas été cliniquement prouvées, on prête au rooibos de nombreuses vertus médicinales depuis la cure de l'asthme, des allergies, à celle de l'insomnie, des coliques ou de l'eczéma. Ce que la science nous a par contre enseigné de l'étude de cette plante emblématique de l'Afrique du Sud, c'est sa richesse en antioxydants et sa forte teneur en polyphénols, raison pour laquelle il est aussi aujourd'hui utilisé dans l'industrie cosmétique pour la fabrication de soins nourrissants.
Dans les années 1930, les fermiers blancs ont développé la culture de cette plante pour répondre aux besoins en Afrique du Sud et, dans une moindre mesure, en Europe. Pendant l'apartheid, un conseil du rooibos est institué pour soutenir la commercialisation de ce produit nouveau, dont la culture est interdite aux descendants des peuples indigènes exclus et marginalisés sur leurs territoires ancestraux. Victimes de discrimination à cause de leur couleur de peau, ces populations ont été tenues à l'écart de toutes perspectives de développement pendant toute la période coloniale et durant l'apartheid.
L'économie du rooibos connaît depuis
quelques années une forte croissance en particulier sur les marchés de
l'hémisphère nord (en Allemagne, aux Pays-Bas et au Japon notamment) mais les
recettes générées profitent beaucoup plus aux exportateurs et détaillants
qu'aux fermiers qui cultivent la plante. Aujourd'hui encore, la production
nationale provient à plus de 95 % des grandes exploitations où les
propriétaires blancs font travailler une main d'œuvre noire bon marché.
Face à ces situations,
des projets de commerce équitable ont vu le jour dans ce secteur. Ainsi "de petites coopératives comme la Heiveld
Co-op, basée dans les alentours de Nieuwoudtville dans la province du Northern
Cape et à Wupperthal dans celle du Western Cape, ont fourni des efforts très
importants pour s’établir comme producteurs bio et équitables de qualité
supérieure, en partenariat avec les organisations internationales du commerce
équitable".
Texte :
Dan Azria; Extrait de la brochure du Trade for Development
Centre : "Le
commerce équitable en Afrique du Sud", téléchargeable
gratuitement ou consultable en
ligne.
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