mardi 29 septembre 2015

Le café équitable Puro à la rescousse de la forêt vierge

Chaque année, des millions de kilos de café Puro Fairtrade Coffee sont vendus à travers le monde. Pour le CEO, Frans Van Tilborg, entreprendre ne signifie pas seulement faire du profit, mais aussi se soucier des gens et de la planète. Une part du chiffre d'affaires de Puro est ainsi consacrée à l'achat de portions de forêt tropicale menacée, dans le but de la protéger durablement. Depuis son lancement, il y a dix ans, Puro a déjà acquis une superficie de forêt équatoriale équivalant à plus de 10.000 terrains de football.

Puro est une marque de café de la société Miko, établie à Turnhout depuis plus de 200 ans. « Nous existons depuis plus longtemps que la Belgique », affirme en riant le CEO Frans Van Tilborg. Créé en 1801, le groupe Miko s'est lancé dans le commerce d'articles coloniaux, dont des produits exotiques tels que poivre, sel, café et thé. Ce n'est qu'à la fin du 19e siècle que Miko décide de se consacrer entièrement au café. À cette époque, le café est torréfié dans un brûloir dans le magasin même, avant d'être livré à domicile en triporteur.

La construction de l'usine de torréfaction à Turnhout permet ensuite à Miko de professionnaliser ses activités. Jusque dans les années 70, Miko livrait tout son café au commerce de détail. « Mais avec l'avènement des supermarchés, la société a changé de cap, et nous avons étendu nos activités au marché extérieur. D'abord à la Belgique, puis aussi à d'autres pays », déclare Frans Van Tilborg. « Nous livrons surtout aux entreprises, mais aussi à l'horeca et aux établissements de santé, par exemple. »

En 2005, le groupe Miko conçoit l'idée de commercialiser une marque de café durable, baptisée Puro Fairtrade Coffee. « L'assortiment Miko comprenait déjà un café équitable, qui remportait surtout un franc succès au Royaume-Uni. Nous avons néanmoins décidé de faire une distinction plus claire entre ce que nous appelons « free trade » (libre-échange) et « fair trade » (commerce équitable). Mais attention, le café du « free trade » doit lui aussi respecter certaines conditions minimales, en termes de droits de la personne, par exemple. »

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