vendredi 30 janvier 2015

Interview de Lily Deforce, directrice de Fairtrade Belgium

Le consommateur à la recherche d'un produit équitable dans les magasins se laisse en général guider par le label Fairtrade. L'organisation au label bleu-vert fête entretemps ses 25 années d'existence et change de nom pour l'occasion : « Max Havelaar Belgique » devient « Fairtrade Belgium ». Si « Trade, not aid » est toujours son credo, l'organisation s'est aujourd'hui engagée dans une nouvelle voie avec le commerce Sud-Sud et ses programmes d'approvisionnement Fairtrade (Fairtrade Sourcing Programs).

Les origines du commerce équitable remontent aux années 60 et s’inscrivent dans la philosophie Trade, not aid : « Mettons en place un commerce équitable avec les habitants du Sud pour les aider à sortir de la misère. C'était l'idée phare à l'époque et ça l'est toujours », nous confie Lily Deforce, directrice de Fairtrade Belgium. « Le principe est simple, mais efficace ! » Durant les trente premières années, les magasins du monde ont constitué le principal moteur du commerce équitable. En 1989, plusieurs grandes organisations de développement, dont Oxfam, Broederlijk Delen et 11.11.11, ont créé l'association Max Havelaar Belgique, dont la mission consistait à mettre en place un système permettant au citoyen belge de reconnaître les produits issus du commerce équitable. « L'intention était d'améliorer l'accès des petits producteurs au marché, en sensibilisant un plus grand nombre de Belges. Et le label Fairtrade constituait un instrument à cet effet, » explique Lily Deforce.

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